Pour commencer, le lundi 7 septembre était la journée de la rentrée scolaire au Cameroun. Le Collège Polyvalent Baptiste a bien effectué sa rentrée en ouvrant la classe de 4ème et en ayant un effectif d'environ 100 élèves. Par contre le CTG débutera sa rentrée le 21 septembre.
Cette semaine j'ai fini de remonter le "Bombardier, c'est le nom que l'on donne au plus gros poste à souder à l'arc de l'atelier. Cela faisait un an qu'il n'avait pas fonctionné, il démarre, il ne reste plus qu'a le tester toute une journée.
Bizarre le titre par rapport a ce que je raconte, allez je commence !
Depuis mon dernier séjour à Douala fin Juillet, j'avais prévu de revenir pour rencontrer le Secrétaire Générale de l'EBMI qui vient pour quelques jours rencontrer le nouveau représentant de la mission en Afrique Centrale, les missionnaires et l'UEBC.
J'ai donc acheté un billet d'avion aller retour Garoua - Douala, mais jeudi je découvre que mon vol de vendredi est : "annulé, nous reviendrons vers vous pour de nouvelles informations".
Dans le doute de ne pas avoir d'avion avant lundi, j'ai donc acheté un billet de train.
Vendredi soir je reçois un coup de fil d'un ami qui travaille a l'aéroport, qu'il y aurait un avion samedi (le vol dure en générale 1 à 4 h), super se sera moins pénible que par la route :)
Samedi matin mon ami me rappelle me disant qu'il y a pas d'avion à destination de Douala :(
Je me dépêche donc pour attraper un bus en partance pour Ngaoundéré (280 km) où je pourrais prendre le train. Sur le trajet, nous avons eu le droit à une jante de cassée, 4 contrôles d'identité où on fait descendre tout le monde du bus, une fouille de bagages et un démarcheur "Docteur Awel" qui d'après ce qu'il dit vend à moitié prix des produits naturels (lutte contre les problèmes d'estomac, de rein, de pied enflé, d'asthme, de poitrine, ..., des éléments aphrodisiaques et même un anti-poison (tu peux manger du verre)). C'est un sorcier des temps modernes (il a sortit 2 aiguilles de sa bouche) qui fait aussi dans la musique.
Enfin après 6h de route nous somme tous bien arrivés à Ngaoundéré. Durant le voyage j'ai fait la connaissance de plusieurs personnes et en attendant le train qui part à 19h15, nous avons bu des jus et mangé des arachides frais.
Dans le train j'ai eu une bonne surprise, je me suis trouvé assis avec une personne que je connaissais (une maman avec ses jumelles de quelques mois), elle a partagé avec moi ses poissons braisés et les plantains frits. J'ai eu aussi le temps de faire la connaissance de plein d'autres personnes puisque le train circule toute la nuit, 17 gares a passer pour arriver à 7h30 à Yaoundé, il faut bien s'occuper.
C'est durant cette nuit que je reçois un sms de l'aéroport me disant que : "cher client votre vol est reprogrammé. Départ ce dimanche 13 septembre" heu trop tard !
Ce train a pour terminus Yaoundé, pour continuer ma route. J'ai décidé de prendre un autre train pour Douala et non le bus, j'ai dû attendre 10h30 pour le départ, en attendant j'ai pu manger un sandwich et retrouver un ami qui travaille à la gare.
Le voyage Yaoundé - Douala était une première pour moi, un peu plus monotone que le bus, mais il y a aucun arrêt, pas de bouchon et plus sécurisant.
Voilà il est 14h me voila enfin à Douala après plus de 22h dans les transports, 4h à dormir.
Cette semaine j'ai fini de remonter le "Bombardier, c'est le nom que l'on donne au plus gros poste à souder à l'arc de l'atelier. Cela faisait un an qu'il n'avait pas fonctionné, il démarre, il ne reste plus qu'a le tester toute une journée.
Bizarre le titre par rapport a ce que je raconte, allez je commence !
Depuis mon dernier séjour à Douala fin Juillet, j'avais prévu de revenir pour rencontrer le Secrétaire Générale de l'EBMI qui vient pour quelques jours rencontrer le nouveau représentant de la mission en Afrique Centrale, les missionnaires et l'UEBC.
J'ai donc acheté un billet d'avion aller retour Garoua - Douala, mais jeudi je découvre que mon vol de vendredi est : "annulé, nous reviendrons vers vous pour de nouvelles informations".
Dans le doute de ne pas avoir d'avion avant lundi, j'ai donc acheté un billet de train.
Vendredi soir je reçois un coup de fil d'un ami qui travaille a l'aéroport, qu'il y aurait un avion samedi (le vol dure en générale 1 à 4 h), super se sera moins pénible que par la route :)
Samedi matin mon ami me rappelle me disant qu'il y a pas d'avion à destination de Douala :(
Je me dépêche donc pour attraper un bus en partance pour Ngaoundéré (280 km) où je pourrais prendre le train. Sur le trajet, nous avons eu le droit à une jante de cassée, 4 contrôles d'identité où on fait descendre tout le monde du bus, une fouille de bagages et un démarcheur "Docteur Awel" qui d'après ce qu'il dit vend à moitié prix des produits naturels (lutte contre les problèmes d'estomac, de rein, de pied enflé, d'asthme, de poitrine, ..., des éléments aphrodisiaques et même un anti-poison (tu peux manger du verre)). C'est un sorcier des temps modernes (il a sortit 2 aiguilles de sa bouche) qui fait aussi dans la musique.
Enfin après 6h de route nous somme tous bien arrivés à Ngaoundéré. Durant le voyage j'ai fait la connaissance de plusieurs personnes et en attendant le train qui part à 19h15, nous avons bu des jus et mangé des arachides frais.
Dans le train j'ai eu une bonne surprise, je me suis trouvé assis avec une personne que je connaissais (une maman avec ses jumelles de quelques mois), elle a partagé avec moi ses poissons braisés et les plantains frits. J'ai eu aussi le temps de faire la connaissance de plein d'autres personnes puisque le train circule toute la nuit, 17 gares a passer pour arriver à 7h30 à Yaoundé, il faut bien s'occuper.
C'est durant cette nuit que je reçois un sms de l'aéroport me disant que : "cher client votre vol est reprogrammé. Départ ce dimanche 13 septembre" heu trop tard !
Ce train a pour terminus Yaoundé, pour continuer ma route. J'ai décidé de prendre un autre train pour Douala et non le bus, j'ai dû attendre 10h30 pour le départ, en attendant j'ai pu manger un sandwich et retrouver un ami qui travaille à la gare.
Le voyage Yaoundé - Douala était une première pour moi, un peu plus monotone que le bus, mais il y a aucun arrêt, pas de bouchon et plus sécurisant.
Voilà il est 14h me voila enfin à Douala après plus de 22h dans les transports, 4h à dormir.
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