dimanche 29 avril 2018

Une nouvelle mission à Deux!

« O éternel, mon Dieu, que d’œuvres merveilleuses tu as faites pour nous, et combien de projets ! Nul n'est semblable à toi. Je voudrais publier, redire tes merveilles, mais leur nombre est trop grand. » Psaumes 40 v 6 

Dieu a uni nos vies le 28 Avril 2018!

Voici le dernier article, je ne suis plus célibataire, le projet ne s’arrête pas là, nous continuons à servir ensemble le Seigneur.
Vous trouverez la suite de notre histoire sur ce lien : Loïs & Nathan en Mission


dimanche 15 avril 2018

1er rencontre avec l'Afrique

       Je suis assis dans un magasin poussiéreux, à un bureau couvert de traces d’usure et je me dis que le mur en face de moi devrait être repeint. En Allemagne, j'aurais peut-être pensé qu'il faudrait urgemment le repeindre. Mais ici en Afrique, il y a peu de choses qu’il « faudrait » faire, et surtout pas urgemment. Alors que je regarde le Chef de magasin (le titre sonne plus important que la réalité de la tâche) qui manipule silencieusement son smartphone, je m'étonne de la vitesse à laquelle on peut s'habituer à des changements. Par exemple la chaleur, à cause de laquelle la porte du magasin reste ouverte tant que quelqu'un est dedans. Non pas que 42°C devienne agréable, mais on sait que : on transpire, on est fatigué, on respire difficilement, et faire du vélo revient à souffler dans un sauna - tout est normal. Il y a aussi les odeurs. Quand il y a 3 mois, à Douala, je suis descendu de l'avion, c'était la première chose qui m’a frappée. Ça sentait exactement comme après l’une des visites de tant d'Africains chez nous à la maison, à Berlin. Toutes ces personnes de différents continents m’ont permis de découvrir que chaque continent à sa propre odeur, et là c'était incontestablement celle de l'Afrique.
L’Afrique – comme ça sonne. Quelques fois, quand je suis assis dans la cour d’un ami de l’église ou quand je réponds au klaxon des moto-taxis d’un hochement de tête, alors il me revient rapidement à la conscience : tu es en Afrique. Parce que bien que tous les gens aient une autre couleur de peau, que le sable ne soit pas gris-brun mais rouge, qu’on puisse cueillir des mangues aux arbres, et même si on réalise constamment que les gens règlent leurs problèmes autrement, qu’ils pensent autrement, qu’ils mangent autrement et qu’à l’église, deux tiers du culte n’est que danses, on oublie quand même souvent qu'on est à 6 000 km de chez-soi. Comme dit, on s'habitue très vite.
       Après plus de 100 jours aux Cameroun, je salue maintenant mes connaissances en foulfouldé quand ils me croisent dans la rue, j'arrive en retard à chaque rendez-vous et je ne peux plus m'imaginer une église où les gens restent assis pour chanter. De la même manière, on ne peut plus s'imaginer, une ville entièrement desservie par un réseau de bus et de trams, ou que tout le monde possède un smartphone. Lucas, le chef de magasin, en possède un, mais c’est à mon avis uniquement parce qu'il est beaucoup avec des blancs. C'est peut-être aussi la raison pour laquelle je discute si bien avec lui. La difficulté d’avoir une conversation où l’on comprend et où l’on se sent compris, hors barrière de la langue, montre à quel point les cultures sont différentes. Ça m’a paru plutôt facile avec Lucas. Avec Élie aussi, en effet Élie a une femme blanche. Avec Gouada par exemple, c'est nettement plus difficile. Même quand on a un sujet solide, qui serait en Allemagne un ingrédient plus que certain pour une bonne discussion, il est quand même souvent difficile de savoir ce qu’il voulait dire, et ce qu’il va dire ensuite. À la maison, on y arrive souvent. Ici rarement.
J'aime quand même bien Gouada. Il est stagiaire au CTG, Centre Technique de Garoua, l’œuvre, où je fais depuis janvier 2018 mon volontariat. L’idée venait à l’époque de mon père, et après avoir été d’abord sceptique, j’ai pu à la fin de mes études avoir l’enthousiasme de travailler en intérim 3 mois, pour gagner l’argent du billet d’avion, des vaccins et du VISA. Il est fort possible, que c’est la raison des problèmes de conversation : 2 personnes se retrouvent au même endroit, qui viennent de mondes différents et qui recherchent des choses différentes. Moi, pour ma part, ne recherche ici en Afrique rien de spécial, ni une femme, ni un appel, ni une illumination, même si on m’a déjà proposé beaucoup de femmes et que j’ai déjà rencontré beaucoup d’appelés et d’illuminés... Je voulais simplement savoir, comment est cette Afrique, dont on discute toujours avec une bière et une cigarette le samedi soir, quand l’illusion revient, que nos paroles peuvent changer le monde.
De sujet de discussion au monde réel. Pas de plan de sauvetage du monde. Pas de fuite. Juste de la curiosité.
       Enfin la curiosité m’a amené jusqu’ici, où je réorganise et digitalise les stocks du magasin. Des tâches pour lesquelles je ne suis pas formé. Voilà encore une chose à laquelle on s’habitue : qu’en fait personne n’a véritablement besoin d’un diplôme, pour faire du bien, mais que même avec un diplôme, on ne peut rien faire, si on n’en a pas l’envie. Mais si on le veut bien, on peut facilement poser des câbles électriques, changer des robinets, couvrir des toits, souder des plaques en métal et faire de la moto, même si on n’a pas fini le collège. J’ai bien fini le collège et même le lycée, et j’ai encore rajouté un apprentissage, et je me suis quand même senti comme un poisson à terre, quand on m’a expliqué pour la première fois mes tâches. Ce jour-là, je me suis assis dans ma petite chambre, sur le ciment chaud et j’ai prié Dieu, qu’il règle, s’il te plaît, simplement tout, de n’importe quelle manière, parce que j’étais complètement dépassé - un sentiment très familier quand on se trouve sur un autre continent et qu’on ne maîtrise pas la langue. J’ai finalement appris la langue et, comme je l’avais demandé, Dieu a simplement tout réglé. C’est pourquoi aujourd’hui je peux chanter et rigoler avec le groupe de jeunes, visiter des amis le dimanche après-midi et bien dormir la nuit, malgré la chaleur. Quand Dieu règle les choses, il est vrai que tout n’est pas facile ou formidable mais tout est simplement suffisamment formidable pour être content et sourire intérieurement le soir dans son lit, parce qu’il y a beaucoup plus de choses pour lesquelles se réjouir, que s’énerver.
       Sur ce, je ne veux pas oublier que je téléphone beaucoup avec l’Allemagne et sans ces amitiés et ces soutiens, la vie ici aurait certainement été moins facile. Voilà encore ce que le lointain t’enseigne : tout ce qu’on a, quand on revient à la maison.

                                                                                             Moritz Manuel

dimanche 1 avril 2018

De retour en France

Depuis lundi matin, j'ai mis les pieds sur le territoire Français.
Un accueil de 7°C, sachant qu'il faisait 42°C à Garoua.
Je suis là pour visiter les églises, mais principalement pour me marier à la fin de ce mois.


Joyeuses Pâques ! 
Christ est ressuscité !


Ce n'est pas un poisson d'Avril!

dimanche 25 mars 2018

Retraite missionnaire

Ces 3 derniers jours, nous étions en retraite missionnaire pour l'Afrique centrale et Sierra Leone à Douala.




 Samedi après midi nous avons visité le vieux Douala.

Palais des rois Bell

Les missionnaires


 L'estuaire du Wouri
Mont Cameroun 4 095 m d'altitude
















Moto taxi














Nous avons fait le culte des Rameaux à l'église de Nazareth Deido.



dimanche 18 mars 2018

Portes ouvertes




 Journées portes ouvertes de l'enseignement technique et professionnel édition 2018
Thème : Vitrine de la professionnalisation des enseignements secondaires de la deuxième génération.
Venez découvrir le savoir faire et les prouesses technologiques de l'enseignement technique.

















Tous les établissements de Garoua se sont retrouvés au Lycée Technique de Bibemire, pour présenter leur savoir faire.

J'y étais avec le Collège Baptiste Polyvalent la Grâce.




Présentation de la filière Mécanique de Fabrication


 





Passage des autorités.







Mécanique Automobile
Maquette fait par les élèves du Lycée Technique de Bibemire.

dimanche 11 mars 2018

Citroën AX suite



En juillet dernier j'ai parlé que j'ai fabriqué un châssis pour porter la demie AX.












Depuis j'ai complété avec quelques accessoires : réservoir, pompe à essence, feux avant, moteur d'essuie glace.







Vous pouvez voir le résultat final en vidéo :


dimanche 4 mars 2018

Toiture Laverie

Pour ce début d'année, on a fait quelques travaux de toiture au CTG, voici un exemple.

 C'est une zone où on lave les voitures après réparation, et s'il n'y a plus de place on l'utilise comme place de réparation.






C'est devenu un poste de travail agréable à l’abri du soleil, dans un courant d'air qui rafraichit 😃