dimanche 27 septembre 2015

C'est la rentrée au CTG

Mardi 22 Septembre le CTG a effectué la rentrée scolaire, avec un effectif de 117 élèves pour 3 filières sur 2 années.


Jeudi était un jour férié puisque les musulmans fêtaient la Tabaski (ou fête du mouton).
C'est un jour ou le mouton est très bon !








Dimanche pour la 1er fois j'ai eu le droit à 10h de coupure : électrique + eau :(

Avec une température de 33°C.



dimanche 20 septembre 2015

Une semaine bénie

Bouba Mbima , Kadjio, Ekoulé Maka, Christoph Haus
La semaine à Douala s'est bien déroulée avec l'installation de Kadjio Magloire le nouveau représentant de l'EBMi en Afrique Centrale (Guinée Équatoriale, Centre Afrique, Cameroun, Sierra Leone).

Vue depuis la chambre où je logeais







 J'ai profité de mon séjour à Douala pour acheter du fromage, cela faisait 3 mois que je n'en trouvais plus à Garoua, maintenant le stock est refait :)

 Le retour vendredi s'est très bien passé, contrairement à l'aller, j'ai eu un avion qui pour ma 1er fois a décollé à l'heure !
Et le vol n'a duré qu'une heure, je suis arrivé avant l'heure indiqué sur le billet.





J'ai un petit poulailler à la maison avec 2 poules et un coq pour commencer.
Dans la semaine 11 poussins ont vu le jour.

C'est mignon !

dimanche 13 septembre 2015

Tout un voyage !

Pour commencer, le lundi 7 septembre était la journée de la rentrée scolaire au Cameroun. Le Collège Polyvalent Baptiste a bien effectué sa rentrée en ouvrant la classe de 4ème et en ayant un effectif d'environ 100 élèves. Par contre le CTG débutera sa rentrée le 21 septembre.
Cette semaine j'ai fini de remonter le "Bombardier, c'est le nom que l'on donne au plus gros poste à souder à l'arc de l'atelier. Cela faisait un an qu'il n'avait pas fonctionné, il démarre, il ne reste plus qu'a le tester toute une journée.

 Bizarre le titre par rapport a ce que je raconte, allez je commence !
Depuis mon dernier séjour à Douala fin Juillet, j'avais prévu de revenir pour rencontrer le Secrétaire Générale de l'EBMI qui vient pour quelques jours rencontrer le nouveau représentant de la mission en Afrique Centrale, les missionnaires et l'UEBC.
J'ai donc acheté un billet d'avion aller retour Garoua - Douala, mais jeudi je découvre que mon vol de vendredi est : "annulé, nous reviendrons vers vous pour de nouvelles informations".
Dans le doute de ne pas avoir d'avion avant lundi, j'ai donc acheté un billet de train.
Vendredi soir je reçois un coup de fil d'un ami qui travaille a l'aéroport, qu'il y aurait un avion samedi (le vol dure en générale 1 à 4 h), super se sera moins pénible que par la route :)
Samedi matin mon ami me rappelle me disant qu'il y a pas d'avion à destination de Douala :(
Je me dépêche donc pour attraper un bus en partance pour Ngaoundéré (280 km) où je pourrais prendre le train. Sur le trajet, nous avons eu le droit à une jante de cassée, 4 contrôles d'identité où on fait descendre tout le monde du bus, une fouille de bagages et un démarcheur "Docteur Awel" qui d'après ce qu'il dit vend à moitié prix des produits naturels (lutte contre les problèmes d'estomac, de rein, de pied enflé, d'asthme, de poitrine, ..., des éléments aphrodisiaques et même un anti-poison (tu peux manger du verre)). C'est un sorcier des temps modernes (il a sortit 2 aiguilles de sa bouche) qui fait aussi dans la musique.
Enfin après 6h de route nous somme tous bien arrivés à Ngaoundéré. Durant le voyage j'ai fait la connaissance de plusieurs personnes et en attendant le train qui part à 19h15, nous avons bu des jus et mangé des arachides frais.












Dans le train j'ai eu une bonne surprise, je me suis trouvé assis avec une personne que je connaissais (une maman avec ses jumelles de quelques mois), elle a partagé avec moi ses poissons braisés et les plantains frits. J'ai eu aussi le temps de faire la connaissance de plein d'autres personnes puisque le train circule toute la nuit, 17 gares a passer pour arriver à 7h30 à Yaoundé, il faut bien s'occuper.
C'est durant cette nuit que je reçois un sms de l'aéroport me disant que : "cher client votre vol est reprogrammé. Départ ce dimanche 13 septembre" heu trop tard !
Ce train a pour terminus Yaoundé, pour continuer ma route. J'ai décidé de prendre un autre train pour Douala et non le bus, j'ai dû attendre 10h30 pour le départ, en attendant j'ai pu manger un sandwich et retrouver un ami qui travaille à la gare.
Le voyage Yaoundé - Douala était une première pour moi, un peu plus monotone que le bus, mais il y a aucun arrêt, pas de bouchon et plus sécurisant.
Voilà il est 14h me voila enfin à Douala après plus de 22h dans les transports, 4h à dormir.

dimanche 6 septembre 2015

Djadjé

        Dans la ville de Garoua et dans les différentes localités, l’Union des Églises Baptistes du Cameroun comptent en son sein 11 églises.
Je suis Benjamin THINA Responsable adjoint national de la JCBC Grand NORD (Jeunesse Chrétienne Baptiste du Cameroun). Il est de mon devoir de faire le tour des Églises pour rendre visite aux jeunes et de m’assurer de son fonctionnement. La JCBC dans son programme annuel à des rencontres une fois par trimestre c’est dans celle-ci que nous avons des rapports des églises en général et du mouvement des jeunes en particulier ; c’est ainsi que j’ai pris note des difficultés que connais l’église de Djadjé.

Avant de vous parler de cette église, je vais vous la présenter : il y a 2 ans, l’église de Djadjé est une petite communauté qui avait en son sein 65 adultes et plusieurs enfants, tout allait bien jusqu’au jour où celle-ci a connu une catastrophe naturelle, une grande tornade s'est abattue sur la ville, la toiture a été emportée par le vent et les mûrs se sont écroulés. N’ayant plus de place pour célébrer les cultes, les fidèles ont trouvé refuge dans une salle de classe d’une école publique voisine.
Vivant avec moins de 650 fcfa/jour soit 1euro, ses fidèles ont eu du mal à remonter la pente.


Les fidèles de Djajdé ont décidé de faire du porte-à-porte à la recherche d’un travail collectif pour le bien de la communauté bien que certains soient partis, ils ont fourni les efforts en travaillant dans les champs de maïs, de mil etc.… pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’église afin de remettre celle-ci sur pied. Avec de l’aide qu’ils ont reçue de part et d’autre et avec le fruit de leurs propres efforts ils ont réussi à construire cette grande Église mais comme celle-ci n'a pas encore été achevé les fidèles sont à la merci des intempéries. Cette situation fait en sorte que l’église devienne de plus en plus déserte et d’autres ne viennent plus aux réunions par ce qu’il manque de place en plus le soleil et la pluie ne sont pas des alliés.


Je suis content par ce que depuis un mois je suis régulier dans cette petite église et chaque dimanche nous avons une nouvelle personne qui revient. À mon arrivée il y avait 3 jeunes dans le groupe en ce jour nous sommes 12 et je pense que par la grâce de notre Dieu nous allons reprendre notre ancien effectif.




 

 J’aimerais dire merci à mon ami Nathan Minard qui m’accompagne dans cette lutte qui est pour nous une sorte de campagne d’évangélisation, par la même occasion, nous prions toutes âmes de bonne volonté de nous venir en aide car avec l’arrivée des pluies et les murs qui ne sont pas encore crépis, nous risquons encore de perdre les quatre murs et le toit de tiges de mille qui nous sert d’église.
  
Il nous reste encore beaucoup à faire, notre priorité pour le moment c’est la toiture et les bancs car même quand nous avons de l’effectif certains sont obligés de s’assoir à même le sol. Nous sommes entrain de nous battre pour changer cette situation mais nos moyens sont réduis. En espérant que le Seigneur nous donnera les moyens de venir à bout de ce projet, nous vous prions de recevoir nos salutations dans le nom puissant de notre Seigneur et sauveur Jésus Christ Amen.











  Benjamin THINA